Diagnostic moisissures

Il n’y a pas de moisissures sans humidité. L’eau est une condition essentielle pour le développement des moisissures qui vont extraire l’humidité nécessaire du support sur lequel elles se développent.

Pour éviter des problèmes de condensation et des moisissures, il faut connaître la cause, afin de résoudre le problème.

Depuis la fin des années 70 et le début des années 80, l’isolation des bâtiments s’est particulièrement améliorée. Dans les années 80, nous avons constaté que dans des bâtiments bien isolés, les problèmes de condensation ne diminuaient pas forcement.

Les causes souvent constatées sont le manque de ventilation, les ponts thermiques ou le manque de chauffage.

Nous effectuons des diagnostics moisissures et notamment, la conformité ou non aux normes d’exigences élémentaires de sécurité, de salubrité et d’équipement élémentaire des logements à Bruxelles et en Wallonie.

La présence de condensation superficielle peut provoquer le développement de moisissures et des dégradations, principalement dans des zones où la température est plus basse ou mal ventilées (angles, derrière les meubles ou tentures, pont thermique, etc.).

La fenêtre est l’élément de construction qui a le plus évolué du point de
vue énergétique durant ces 20 dernières années. Si vous avez un bâtiment non isolé et que vous remplacez vos fenêtres avec des simples vitrages (U6,0) par des châssis pvc avec des doubles vitrages (U 1,1), il est très probable que des moisissures vont apparaître sur les murs froids, en hiver.

En hiver, le niveau d’isolation, les ponts thermiques et la température des locaux influence la température des parois.

Les ponts thermiques sont des points faibles de l’enveloppe du bâtiment, par lesquels transite plus de chaleur que par les éléments adjacents. Les ponts thermiques sont visibles par une caméra infrarouge (ci-dessous en mauve).

Le coefficient de transmission thermique U d’une paroi est la quantité de chaleur traversant cette paroi en régime permanent, par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d’autre de la paroi. Plus sa valeur est faible et plus la construction sera isolée.  Le risque de condensation et de moisissure devient toutefois réel si le coefficient thermique U de la façade est supérieur à 2 W/m²K environ. Les moisissures sont alors visibles au dos des meubles, dans des angles, là où la circulation d’air est moins intense.

S’il n’est pas possible d’augmenter le niveau d’isolation et de réduire les ponts thermiques, il faut chauffer les locaux, afin d’augmenter la température des murs pour diminuer le risque de condensation. Toutefois comme indiqué ci-dessus, des endroits restent plus sensibles comme dans les coins, derrière les armoires ou derrière les tentures. La ventilation va éliminer de façon efficace la vapeur d’eau de l’appartement. La sensibilité plus ou moins forte aux moisissures du matériaux de finition influencera également la formation de moisissures.

Des anomalies extérieures peuvent être également être la cause de l’humidité.

En région de Bruxelles-Capitale, dans le cadre de la « RENOLUTION » et en fonction du type de travaux, il est possible d’avoir des primes pour des problèmes d’humidité (assèchement des murs, mérule, …).

Renseignements primes RENOLUTION : https://environnement.brussels/sites/default/files/primes-premies/list_primes2022fr.pdf